moral des troupes

Les sentiments de fatigue et de lassitude alternent avec la peur et l'angoisse de retourner au front. Des soldats allemands désertent avec l’aide de la population française. En avril 1917, des Bavarois cantonnés sur Lys déposent les armes et refusent de marcher. Plusieurs témoignages de “logeurs forcés” se recoupent pour indiquer clairement qu'il n'y avait pas, chez ces soldats, que la morgue des officiers ou la bestialité de l'homme de troupe, mais aussi la peur de déranger, d'habiter ainsi chez des gens où l’on vivait avec moins que le strict minimum.