otages et déportations

Préparer la soupe pour le régiment, enlever le drapeau français et constituer une liste d’otages qui seront libérés contre une rançon, figurent parmi les premières exigences allemandes. Les premiers à être rassemblés sont le Maire, les conseillers municipaux, des industriels et des prêtres. Mis à l’isolement, généralement enfermés dans une salle de l'hôtel de ville, les otages sont rapidement promis à la déportation. Des trains partent vers l’Allemagne ou la Pologne, dans des camps, où les prisonniers resteront pendant plusieurs mois dans des conditions très dures.