Derniers poilus et armistice

Les cérémonies de commémoration de l’armistice signée le 11 novembre 1918, s’organisent progressivement. La première se tient en 1919 dans la chapelle des Invalides à Paris, en présence du maréchal Foch. En 1922, le 11 novembre est déclaré fête nationale grâce à l’intervention des anciens combattants auprès du Parlement. Interdites par l’occupant de 1940 à 1944, elles sont régulièrement célébrées depuis 1945.

En 2008, alors que le dernier poilu français, Lazarre Ponticelli, vient de disparaître, le sens de cette cérémonie reste intact. Il ne s’agit pas de célébrer la victoire mais “ de rendre hommage aux victimes, combattants ou civils afin que ne sombrent pas dans l'oubli les sacrifices et les souffrances de toute une génération. Il importe à cette occasion de faire de la jeunesse l'héritière des valeurs qu'ils ont défendues ”.

Le dernier soldat de la Grande guerre, né à Roubaix, le 30 novembre 1891, Félix Flipo, s’est éteint à Lille en 1996, en toute discrétion, un an après avoir reçu la Légion d’honneur.